Cette sculpture, directement inspirée par la chronophotographie d'Etienne-Jules Marey, est placée devant la façade du cinéma réalisé par l'Atelier d'Architecture Claude Correia à Saulieu qui illustre également l'histoire de l'image par la Chronophotographie.
L’œuvre est composée de l'ancien matériel du cinéma conservé en l'état et d'une silhouette dansante. Les 2 figures rappellent les arrêts sur image de ce mouvement de danse, telle la décomposition du mouvement présent sur un film (35mm ou autre) qui crée le principe cinématographique. Les travaux d'Etienne-Jules Marey tant scientifiques qu’artistiques ont contribué largement à la naissance du cinéma…Ses recherches ont conduit au cœur des arts aussi bien au niveau de la musique, de la danse, de la peinture, dans une volonté d'épure. Son héritage est multiple et sa portée plastique universelle. Le cinéma d'Anost a pu exposer ce jour-là 4 photographies des travaux de Marey grâce à l'autorisation du Musée des Beaux Arts de Beaune.
La soirée s'est poursuivie par la projection du film «Cinéma Paradiso» de Giuseppe Tornatore, sorti le 20 septembre 1989, en copie aujourd'hui numérisée, avec Philippe Noiret, Salvatore Cascio et Jacques Perrin. Ce film est un hommage au cinéma en général et aux salles de cinéma de villages en particulier! Comme celle du « plus joli cinéma du monde » qui permet à plusieurs générations de voir des films, toute sorte de films, d'apprendre à aimer le cinéma, tout en cultivant le lien social et participer à l'ambiance conviviale et unique d'un tel cinéma dans un village comme Anost.